« Ce n’est pas un hasard si les larmes sont salées : c’est comme la mer. La mer nettoie. Quand tu te baignes tu as l’impression que tu te purifies, que tu laisses toute la saleté du corps mais aussi de la tête, toutes tes mauvaises pensées et tes peurs dans les vagues qui repartent au loin, chargées de crasse et de soucis. »
Résumé :
« Dans la famille, on est quatre gars – et des gars pas très cordiaux. Il y a mon papi, mon père, mon grand frère Yves et moi, 9 ans, Louis. On vit à Noirmoutier – on récolte du sel et on le vend sur le marché. La mer nous sale, nous nourrit, nous apaise et nous éblouit.
Che
parle pas, ça rit peu. Il faut dire que les femmes sont parties une à une. Depuis, Papa vit comme un bernard-l’ermite dans sa coquille. Papi parle au fantôme de mamie quand il veut un avis sur la cuisson des crêpes. Yves, lui, est accro à la muscu. Et moi ? Ben, moi, j’aimerais bien croire que cette vie, on peut faire mieux que presque la vivre. » Un grand merci à la maison d’édition Sarbacane pour l’envoi de ce roman !
Mon avis :
Alors que Louis mène une vie difficile, entre une mère absente et un père peu présent, il fait preuve de beaucoup de courage. Une belle détermination émane de lui et je m’y suis attachée dès le début. Il possède une belle joie de vivre et un côté un peu espiègle. Je dirais même qu’il est très mature pour son âge, il fait plus que 9 ans, et j’ai trouvé cela très plaisant. C’est le genre de personnage principal qui me plaît beaucoup dans les romans jeunesses. Lire la suite